Archives de catégorie : développement personnel

LE CIEL EN SOI

Le ciel en soi

Pourquoi continuer d’ignorer le ciel qui est en toi et t’attendrir devant celui que tu découvres en l’autre. Cet autre qui n’est qu’une projection de toi… Nécessaire sur ton chemin de compréhension. Mais à aucun moment il n’est toi.

Son énergie rejoint la tienne uniquement pour éclairer ton ciel intérieur.

Comme une musique indispensable.

Accueille-le comme une révélation et poursuis ta route vers toi. Tu ne peux te manquer.

Traverse tes peurs, ta solitude, tes bouillonnements. Brise ta coquille et rencontre-toi.

Ne t’évite plus. Tu n’as que trop tardé.

Ouvre-toi les bras et enlace-toi tel que tu es.

Au-delà du masque des apparences. Par-delà l’illusion.

Ta destination est en toi.

Dans ton mouvement à dire, dans la lenteur d’un émerveillement à se sentir vivant.

Ne t’empêche pas car tu es ton unique frein.

Accorde-toi au silence et à tout ce qui autour de toi est clair et pur.

Le battement de ton cœur t’invite à naître à chaque instant.

Cela vient du dedans.

Ecoute !

Il est là ton ciel. Prends-en soin.

Annie Lautner ©

Extrait du livre Au nom du Cœur disponible sur le site www.annie-lautner.com

DIRIGER SES PENSEES

 

Diriger ses pensées

Toute vie physique fonctionne en accord avec les lois naturelles et universelles.

Dès que nous en prenons conscience et que nous les appliquons, tout s’aligne.

Il est important de troquer ses vieilles pensées contre des pensées nouvelles.

En choisissant de s’aligner sur l’évolution de l’âme, nous choisissons d’Etre. Etre est une fonction de l’âme tandis que le corps, lui, s’inscrit dans l’action. Il est toujours en train de faire quelque chose.

Penser que notre vie doit se centrer sur le faire c’est ne pas comprendre notre raison d’être.

L’âme, quant à elle, cherche à nous ramener à notre état d’Être et le plus court chemin pour y parvenir est de ne rien faire.

Au début du livre, nous nous posions la question de savoir pourquoi certaines personnes réussissent à vivre leurs rêves tandis que d’autres n’y parviennent pas.

Qu’est-ce qui fait la différence ?

La différence se trouve dans ce qu’elles sont. Ce qu’elles émettent. Puisque souvenons-nous : nos pensées sont magnétiques.

Une attitude bienveillante d’ouverture, de respect, d’empathie, de compassion, de prévenance attirera des bienfaits tandis qu’une attitude fermée, désagréable, irritée, uniquement centrée sur des objectifs de réussite, ne permettra pas qu’elle s’installe.

Encore faut-il s’entendre sur le terme de réussite…
C’est l’âme qui guide le corps et non l’inverse. Elle guide sans imposer. Etre à son écoute est le plus sûr moyen de ne pas nous laisser entraver par notre mental.

Rien n’arrive jamais par hasard !

Tout ce qui nous arrive, nous arrive parce que nous l’avons choisi, consciemment ou inconsciemment. N’oublions pas que c’est notre attitude qui attire ce qui nous arrive.

Alors au lieu de penser qu’il nous est impossible de changer, essayons autrement.

Sans retirer quoi que ce soit à notre manière de faire, ajoutons quelque chose dans notre vie. Et observons ce qui se passe. Ajoutons quelque chose qui fera la différence.

Oui, mais quoi ?

Ajoutons de l’Amour !

Car l’Amour seul peut dissoudre colère, tristesse et ressentiments. Simplement rajouter, chaque jour, un peu plus d’Amour dans notre vie.

Les retours se feront immédiats et encourageants et peu à peu, ce qui ne nous convient plus, s’évanouira.

Si nous nous sentons mal, c’est par manque d’Amour en nous. Uniquement. Alors, invitons-le pour que peu à peu, il prenne toute la place en nous et autour de nous.
Nous sommes responsables de ce que nous ressentons et plutôt que de lutter contre (ce qui amplifie le processus), accueillons ce qui vient et prenons le temps de recul nécessaire pour comprendre pourquoi cela advient. Il y a toujours un message derrière toute situation. Essayons de décrypter ce message sans nous laisser emporter par une vague d’émotions paralysantes.

Se détendre, se promener dans la nature, être à l’écoute sont de bonnes façons de ne pas alimenter les énergies destructrices.

En même temps, tout est à sa juste place. Nous sommes constamment confrontés aux contraires qui nous permettent simplement de savoir ce qui est bon pour nous.

En effet, comment ressentir le chaud sans passer par le froid, apprécier le jour sans traverser la nuit, éprouver de la joie sans vivre la tristesse ?

La vie nous veut en joie !

Mais si nous nous sentons mal, ne nous culpabilisons pas. Accueillons ce qui vient et voyons ce qui est en notre pouvoir pour laisser filer ce sentiment.

Souvenons-nous : rien ne dure ! En ne nous accrochant pas à ce qui fait mal, nous ne lui permettons pas de s’incruster.

Focalisons-nous plutôt sur des choses qui nous font du bien. Dirigeons nos pensées vers le beau, le doux, le bon.

Et voyons ce qui se passe.
En changeant ce que nous donnons, nous changeons également ce que nous recevons. Cela paraît enfantin et ça l’est.

Rien n’arrive par hasard. Tout contribue à notre évolution.

La vie nous veut du bien !

N’est-ce pas une merveilleuse nouvelle ?

Annie Lautner © in Soyez-vous ! disponible sur ce site

 

 

ELOGE DE LA LENTEUR

Dans ce monde où tout va de plus en plus vite, il est bon de se rappeler que le rythme naturel de la nature est la lenteur.

Il suffit de se poser et d’observer pour s’en apercevoir.

La fleur prend tout son temps pour éclore et il serait dommageable d’ouvrir son bouton pour libérer ses pétales et précipiter son parfum. Nous ne ferions que la détruire.

Alors qu’accompagner son rythme lent, nous conduira à son apothéose dont nous recueillerons toute la beauté.

Ainsi, toute chose a besoin d’être mûrie avant de donner le meilleur d’elle-même. Malheureusement, notre société actuelle en s’éloignant de ses bases et valeurs fondamentales, nous demande d’être toujours plus rapides et plus performants, nous déconnectant ainsi de notre nature profonde.

Mais ne confondons pas lenteur et paresse. Prendre son temps pour réaliser ses tâches nous maintient en contact avec le but de nos actions et nous permet d’y arriver plus sûrement.

Inversement, l’agitation peut nous faire prendre des risques démesurés qui, si nous n’y prenons garde, peuvent conduire à notre perte dans ce mouvement précipité.

Apprendre à s’ancrer pour apprécier chaque seconde qui passe est primordial à notre équilibre de vie. La lenteur est l’état du sage dit-on. A vivre, cela devient vite une évidence. Contemplation et lenteur apportent un calme intérieur qui induit l’ouverture du cœur et de l’esprit. Être présent à ce qui EST nous rend plus Vivants.

Aussi, ralentissez ! Prenez conscience de la vastitude qui vous entoure et vous traverse. Goûtez à ce nouveau rythme qui est celui de la Vie. Respirez profondément. Ressentez et appréciez pleinement ce qui se passe en vous. Prenez le temps de savourer ce bien précieux qui vous est offert.

Allez à l’Essentiel et pensez à remercier pour tous ces bienfaits accordés. Une fois découvert, cet état ne pourra plus être délaissé et vous y reviendrez encore et encore jusqu’à ce qu’il soit votre quotidien.

Vivre autrement n’est pas vivre moins bien. Au contraire.

C’est découvrir Qui nous sommes vraiment et s’en émerveiller.

Alors, lentement mais sûrement, vivons cette sagesse !

Annie Lautner – 13 avril 2017 ©

Illustration : Huile sur toile – Annie Lautner – Germes de Vie ©

 

L’ENGAGEMENT

Qui peut savoir, quand des chemins se croisent, où mènera la route et pour combien de temps ?
Qui connaît ce mystère qui unit les êtres bien avant que la rencontre ait lieu ?
Evidence du ciel ?
Connivence du jour et de la nuit
ou nostalgie d’un temps d’avant le Temps ?
Peu importe.
L’histoire se répète de toute Eternité peignant l’arc-en-ciel du rêve et délivrant les aveux du cœur.
La vie est faite de rencontres qui s’inscrivent dans le livre immense de l’univers.
Votre histoire est une page qui se lit dans la continuité de celles de vos ancêtres
dont les empreintes demeurent dans le sable du souvenir et dont vous êtes, aujourd’hui, les dépositaires.
D’autres rencontres, d’autres amours aussi, souvent sous d’autres cieux.
Mais c’est toujours le même recommencement,
la même quête vers une destination unique : celle d’un bonheur que l’on voudrait sans fin.

Aujourd’hui, vos mains se sont glissé l’une à l’autre l’anneau de l’engagement,
petit cercle d’or qui vous renverra la Lumière.

Cette Lumière dont vous êtes issus et qui, à travers vous, continuera son cours jusqu’au souffle suivant.
Cet engagement qui est le vôtre et auquel vous nous avez conviés,
est avant tout l’engagement de la première de toutes les fidélités : celle que vous devez à la Vie qui est en vous.
Cette Vie qui peu à peu vous fera advenir.
Car c’est en laissant le chemin de Vie passer à travers vous que vous aurez véritablement rempli votre contrat.
En apprenant que l’idéal est de rester libre ensemble.
Aussi la grâce que je vous souhaite, c’est de ne jamais cesser d’entretenir des projets à deux,
afin de maintenir votre relation pleinement vivante, c’est-à-dire ouverte sur la vie.
Le sens de la vie c’est d’être fidèle à un but qui nous donne raison de vivre pour toujours.

Puissiez-vous atteindre une relation vraie, ouverte sur le partage, la communication, l’attention aux autres, le respect mutuel.
Puissiez-vous tracer le sillon qui accueillera les germes des vies à venir.
Puissiez-vous aimer et être aimés.
Puissiez-vous enfin, être cet esprit pur qui tisse des voiles de paix, véritables boucliers, pensées d’amour tangible, qui font du verbe aimer autre chose qu’un simple mot…

Soyez heureux
Restez heureux
Rendez heureux

Annie Lautner ©
Illustration : Huile sur toile / Pacte d’Amour / Annie Lautner ©
www.annie-lautner.com

PARTIR AUTREMENT

Aborder le thème de la mort sans effrayer, déprimer ni même faire fuir l’auditeur ou le lecteur, relève du défi qui fait la part belle à mon quotidien.

C’est un thème inéluctable qui tôt ou tard fait son apparition dans notre existence, que nous le voulions ou non.

C’est un sujet sérieux et profond qui mérite toute notre attention et qui renvoie aux questions existentielles : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?

Je ne vais pas développer ici chacun de ces questionnements ni y apporter les réponses qui pour moi ont eu une résonance.

Je vais me contenter de vous renvoyer à vous-même en essayant, par une quête personnelle, de trouver vos propres réponses.

Je vais peut-être, tracer des lignes que vous ajusterez pour construire les formes qui vous correspondent…

La mort est un sujet éternel mais qui pourtant ne paraît être destiné qu’aux autres et dont, dans notre monde actuel, nous tentons de nous éloigner le plus possible (refus de vieillir, refus de « partir »).

Je ne juge pas ; je ne condamne pas ; je constate.

Mais pour comprendre le processus de la mort, nous ne pouvons le dissocier de celui de la vie. La mort n’étant qu’un passage d’un état à un autre…

Les Orientaux et les Occidentaux ne sont pas conditionnés de la même manière à cet égard.

Lorsqu’on demande à un Occidental quel est le contraire de la mort, il vous répond : la Vie – toujours. Mort/vie.

Demandez la même chose à un Oriental, il vous répondra : la Naissance. Mort/Naissance.

Et c’est sans doute là que réside une des clés essentielles vers plus de compréhension.
L’expérience montre que ce qui a un commencement a aussi une fin, à plus ou moins brève échéance, et que ce qui naît meurt. Mais qu’est-ce qui meurt ?

Il serait trop long pour moi de répondre ici à cette question. Mais je vous encourage vivement à chercher ce qui parle. Seule votre propre expérience a une valeur.
Plus vous essayez de comprendre le secret de la vie, tant que vous êtes vivants, plus vous vous rapprochez du secret de la mort. Et si vous comprenez le secret de votre mort, vous comprendrez aussi le secret de la mort, celle de votre mère, de votre père, de votre fils, de votre sœur et de tous ceux qui vous entourent.
La mort reste une inconnue tant que nous nous refusons à faire sa connaissance. Et l’inconnu fait souvent peur…

L’existence est comme un grand puzzle que nous passons notre temps à constituer. La mort n’est qu’une petite pièce parmi tant d’autres, mais ô combien importante dans ce processus qui porte en lui une vastitude qui souvent nous échappe…

Dans ce que nous appelons « accompagnement de fin de vie » ou « accompagnement des mourants », nous avons également tendance à laisser cette tâche entre les mains de gens dits « qualifiés ».
Nous nous  sous-estimons dans une fonction qui nous dépasse et pour laquelle nous nous sentons incompétents, alors nous déléguons.

Mais rassurons-nous, s’il y a dans cet accompagnement une part dite « technique » que nous confierons bien volontiers à la médecine, il y en a une autre que nous pouvons mener à bien et qui consiste à être présent. Tout simplement.

Présence à l’autre dans ce que je suis (y compris avec mes doutes et mes faiblesses, mais surtout avec ma force et mes convictions) et reconnaissance de celui qui s’en va et qui me renvoie à mon propre départ.

Les deux êtres peuvent se rencontrer ou se retrouver sur un terrain qui ne nécessite aucun diplôme et qui est celui de l’Amour.

Accompagner veut dire : marcher à côté, être avec.

Ceci je le rappelle, ne requiert que la connaissance de Soi (et c’est déjà beaucoup j’en conviens) qui permet la connaissance de l’autre.
L’unité qui permet les rapprochements dans ces extrémités se nomme l’Amour et rien d’autre.
Sachez que ce moment ultime qui est un départ vers un ailleurs vivant, ne pourra se vivre que dans l’acceptation totale de part et d’autre.
Ne pas retenir celui qui s’en va par de vagues regrets, qui ne sont rien d’autre qu’un apitoiement sur soi-même, mais au contraire lui permettre ce passage dans la sérénité et dans la paix, est une grande preuve d’amour à offrir à ceux que l’on aime, quel que soit leur âge…

La façon dont on meurt est décisive. Elle dépend de bien des éléments. Certains de ces éléments sont inconscients et ne se révèlent qu’à l’instant du décès, mais la façon dont on mourra se prépare.
Aussi, lorsque  quelqu’un s’en va auprès de vous, agissez comme vous voudriez que l’on agisse pour vous.
Soyez présents. Ne fuyez pas ce moment essentiel pour l’Etre. L’autre n’est pas dissocié de vous…

N’oubliez pas que nous ne sommes qu’une minuscule particule dans l’infini mais une particule primordiale.

Nous ne sommes que de passage, mais qu’au moins ce passage laisse de nous enfin révélée, l’empreinte de la Compassion, de la Paix, de la Joie et de l’Amour qui nous ont été transmis en héritage depuis… notre origine !

La transformation commence par soi-même.

C’est à ce prix et à ce prix seulement que nous pouvons espérer sauver l’humanité.

Annie Lautner ©

Illustration : Peinture à l’huile – Annie Lautner – “Je prends vos peines et je mets l’Ange” ©