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LE CHANT DU SILENCE

LE CHANT DU SILENCE

Dans ce monde effervescent où les bruits s’entremêlent en une cacophonie ininterrompue, il existe un joyau rare, précieux, souvent négligé : le silence. Il est bien plus qu’une simple absence de sons ; c’est une symphonie mystérieuse qui se déploie lorsque nous prenons le temps de l’écouter.

Au cœur de ce silence, naissent des échos apaisants, des murmures bienfaisants. Loin de l’agitation frénétique du quotidien, le silence devient une parenthèse nécessaire, une invitation à se retrouver avec soi-même. Il n’est pas vide mais empli de promesses, de réflexions intérieures qui se dessinent comme des ombres délicates.

Lorsque nous prêtons attention à ce silence, nous découvrons ses bienfaits subtils. Il devient un refuge, une pause régénératrice dans le tumulte du monde. Les pensées, habituellement éparpillées, se rassemblent comme des étoiles dans le ciel nocturne, formant des constellations de clarté mentale.

Dans le silence, les mots ne sont pas nécessaires. Les émotions s’expriment à travers la simplicité des sensations. Le souffle devient une mélodie douce, le battement du cœur, un rythme apaisant. Les pensées superficielles cèdent la place à une profonde contemplation, un voyage intérieur où chaque instant est une escale vers la sérénité.

Ce silence parlant est remplit de significations. Il devient le confident de nos questionnements, le guide silencieux vers la compréhension intime. Dans ses espaces, nous trouvons la force nécessaire pour affronter les tumultes extérieurs, une énergie calme qui émane de la source même de notre être.

Écouter le silence, c’est accueillir la véritable musique de l’âme. C’est s’immerger dans une symphonie intérieure, où chaque note résonne avec la pureté du moment présent.

Alors, régulièrement, prenons le temps de nous isoler du bruit, de plonger dans ce monde silencieux, car c’est là que se révèlent les trésors cachés de l’âme et que se tisse la toile délicate de la paix intérieure.

Annie Lautner ©

www.annie-lautner.com

RALENTIR

RALENTIR
Dans l’effervescence frénétique du quotidien, une invitation douce se murmure à l’âme : ralentir. C’est un art subtil, une danse avec le temps qui ne suit aucune partition.
Prends le temps de t’arrêter, respire profondément. Sens les nuances subtiles de la vie qui pulse autour de toi. Les ombres et les lumières dansent en harmonie, créant une mélodie secrète qui se dévoile à ceux qui savent écouter.
Observe les saisons qui changent, les feuilles qui naissent et meurent, les éclats de rire des enfants qui s’envolent comme des papillons fugaces. Chaque moment est une perle rare à récolter.
Ralentir, ce n’est pas s’arrêter, mais embrasser chaque seconde avec une attention délicate. C’est un voyage intérieur où le regard devient une caresse, où l’instant devient une éternité.
Prends conscience de tes pas sur le sol, du vent qui effleure ta peau, de la magie qui se cache dans un simple souffle. La vie se révèle dans ces petits détails, des trésors éparpillés sur le chemin du présent.
Ralentir, c’est aussi un cadeau que tu t’offres. Un moment de communion avec toi-même, un échange silencieux avec l’univers. C’est une pause où le cœur et l’esprit s’entrelacent, créant une toile éthérée de sérénité.
Alors, prends ce temps qui n’appartient qu’à toi. Ralentis le rythme effréné du monde extérieur pour écouter le doux battement de ton propre cœur. Dans le ralentir, découvre la plénitude d’être ici, maintenant et savoure.
Annie Lautner ©

LA VIEILLESSE

Dans les plis du temps, se dessine la noblesse des âmes vieillissantes, témoins silencieux d’une existence façonnée par les épreuves et la douceur des jours passés. La vieillesse, ce voyage inéluctable, est une richesse aux reflets d’or, une peinture d’expériences tissée sur la toile de la vie.

Accepter les sillons tracés par les années, c’est accueillir la sagesse, fruit mur des saisons écoulées. C’est dans ces lignes gravées par le temps que réside la beauté de toute une vie, une œuvre d’art façonnée par les sourires échangés, les larmes séchées, les rêves réalisés.
Être vieux, c’est être un livre ouvert, un trésor d’histoires, un phare guidant les générations à venir. Ils sont les maîtres d’une école invisible, dispensant des leçons précieuses à ceux qui veulent bien écouter.
Respecter les aînés, c’est honorer la mémoire vivante du passé, un trésor inestimable dont les pages, parfois fripées, renferment la quintessence de l’humanité. Ils sont les gardiens de notre histoire, les conteurs de nos origines, les piliers de nos racines.
Ils sont simplement en avance sur nous, ayant déjà foulé les sentiers que nous arpenterons un jour. Ils ont chanté, ri, dansé dans les clairières de la jeunesse, et leurs souvenirs brillent tels des étoiles dans le ciel nocturne de leur mémoire.
Merci à ces âmes vieillissantes, pour le don de leurs vies, pour les leçons de courage, de patience et d’amour. Leur présence est un trésor précieux qui illumine nos vies, une bibliothèque vivante à chérir.
Demain nous serons à leur place.
Quel regard souhaitons-nous voir porté sur nous ?
Annie Lautner ©

NE M’EN VEUX PAS SI…

Ne m’en veux pas si à la course folle de ce monde j’oppose ma lenteur.
C’est mon rythme et je m’y sens bien.
Ne m’en veux pas si je songe à préserver ma sérénité au lieu de me perdre dans de multiples divertissements.
C’est pour mieux t’accueillir quand tu es dans le besoin.
Ne m’en veux pas si je prends le temps de te lancer un bonjour joyeux même si tu es trop pressé pour y répondre.
J’honore chaque jour comme s‘il était le premier et le dernier car il l’est.
Ne m’en veux pas si je me laisse émerveiller à chaque instant par la beauté de la nature.
Je la contemple pour mieux te la décrire.
Ne m’en veux pas si j’accueille avec bonheur le doux mouvement de la Vie qui me traverse.
C’est pour mieux redonner à ceux que je croiserai.
Ne m’en veux pas pour la joie que je goûte et savoure avec gratitude.
C’est le sel de mes jours.
Ne m’en veux pas pour la force de vie qui me fait vibrer.
J’ai compris que nous avons la même et que c’est une chance incroyable que nous expérimentons.
Ne m’en veux pas de ne pas me cantonner dans une vie étriquée.
J’ai soupçonné il y a bien longtemps qu’elle est beaucoup plus vaste que nous pouvons l’imaginer.
Ne m’en veux pas d’être en paix malgré les horreurs répandues.
J’ai compris que je n’ai de pouvoir que sur moi et que le changement que je souhaite commence en moi.
Ne m’en veux pas pour la lumière de mes mots.
Elle se veut lanterne dans l’obscurité pour qui est en demande.
Ne m’en veux pas d’être qui je suis et accueille-toi dans ce que tu es.
Nous nous révélons constamment l’un à l’autre…
Annie Lautner ©

ABONDANCE D’AMOUR

ABONDANCE D’AMOUR
Incroyable comme le temps semble s’arrêter au contact des nouveaux nés !
On peut passer des heures à les observer, les choyer, répondre à leurs besoins, lire dans leur regard, accueillir leurs sourires et y voir la vie se dérouler, limpide comme une eau claire qui déverse sa joie tant elle projette de grâce et de reflets d’une beauté rare.
Le temps s’écoule, serein, et le silence crée un nid bienfaisant pour l’enfant et ceux qui l’entourent. De quoi aérer le cœur de tous.
Le monde tue la lenteur et c’est comme si l’enfant la ressuscitait, portant avec lui des milliers de mots venus de l’infini, des bouquets de phrases plus parlantes que de longs discours, des floraisons de poèmes « émerveillants ».
L’apparition d’un enfant dans nos vies c’est du pain béni en pleine famine. L’assurance d’une abondance d’amour au quotidien qui garde nos bras douillets pour bercer ce miracle.
C’est une provision de lumière qui nous tient vivants.
De toute la grandeur de son être, il nous ouvre son ciel et c’est comme si la lumière franchissait tous les obstacles pour se jeter à nos pieds avec élégance.
Il lui suffit d’être pour que nous parvenions à voir vraiment la vie.
Juste là… dans l’instant.
À nous de ne pas être aveugles et de continuer d’avancer, ruisselants de soleil…
Annie Lautner ©

L’APPEL DU CŒUR

Et si nous profitions de ce temps de pause pour nous accueillir et faire le vide en nous ?
Si nous nous arrêtions pour enfin ressentir ce qui se passe vraiment en nous ?
Juste là.
À cet instant.
Dans cette présence vivante.
Sans attente.
Sans pensées.
Sans effort…
Vider le trop-plein de notre coupe intérieure pour faire de la place à l’énergie universelle.
Si nous décidions de créer un moment juste pour nous.
Pour nous reconnecter à qui nous sommes vraiment et répondre enfin positivement à l’appel de notre cœur qui sait exactement ce qui est bon pour nous ?
Ce temps ne nous est pas donné par hasard.
Même si nous n’en comprenons pas tout le sens aujourd’hui, nous pouvons déjà remercier pour les bienfaits que nous ne manquons pas de ressentir.
Être présent à “soi-m’aime” pour l’être davantage aux autres.
Ressentir combien nous sommes VIVANTS et sans limites.
L’Amour s’adresse à nous à chaque instant.
Alors ne soyons plus sourds et répondons à son appel !
Avec tout mon amour
Annie Lautner ©

ACCUEILLIR

Accueillir ce qui vient.
Juste ce qui vient.
La lumière qui se glisse par la mémoire du silence.
Le sourire de l’ange sur le banc oublié.
La patience de la fleur, la fièvre d’un nuage.
Retenir son souffle pour ne rien bousculer dans ce champ de contemplation.
Suspendre le geste à la branche allongée et s’approcher,
dans l’immobilité de l’instant, de la clarté du rêve.

Tout est Vie dans ce qui vient.

Le ressens-tu ?

Annie Lautner ©