Accueillir ce qui vient.
Juste ce qui vient.
La lumière qui se glisse par la mémoire du silence.
Le sourire de l’ange sur le banc oublié.
La patience de la fleur, la fièvre d’un nuage.
Retenir son souffle pour ne rien bousculer dans ce champ de contemplation.
Suspendre le geste à la branche allongée et s’approcher,
dans l’immobilité de l’instant, de la clarté du rêve.
Tout est Vie dans ce qui vient.
Le ressens-tu ?
Annie Lautner ©